Le logo d'Astra Zeneca est photographié à Bruxelles
AstraZeneca a annoncé mardi qu'il pourrait écoper d'une amende pouvant aller jusqu'à 8 millions de dollars (7,02 millions d'euros) pour des taxes d'importation impayées en Chine, alors que le groupe pharmaceutique britannique cherche à stimuler ses activités en Chine après une série de scandales.
Malgré un portefeuille solide, AstraZeneca doit faire face à des vents contraires sur ses deux plus grands marchés, les États-Unis et la Chine : des scandales en Chine, la menace de droits de douane américains sur les produits pharmaceutiques et la guerre commerciale qui oppose Pékin à Washington.
Selon AstraZeneca, les autorités de la ville de Shenzhen ont estimé les impayés à environ 1,6 million de dollars et qu'une amende comprise entre une à cinq fois cette somme pourrait lui être imposée si l'entreprise était reconnue coupable.
Le groupe a déclaré que, "à sa connaissance", ce montant serait lié à son médicament contre le cancer du sein Enhertu.
AstraZeneca a fait état d'un résultat opérationnel de 2,49 dollars par action sur le premier trimestre, dépassant les attentes des analystes, mais son chiffre d'affaires de 13,59 milliards est quant à lui inférieur au consensus.
En février, le groupe a déclaré pouvoir potentiellement être confronté à une amende allant jusqu'à 4,5 millions de dollars en Chine pour des taxes à l'importation non réglées liées aux médicaments Imfinzi et Imjudo, ajoutant que l'enquête pourrait inclure Enhertu.
AstraZeneca a affirmé mardi que les autorités chinoises l'avaient informé du fait qu'elles n'avaient trouvé aucun "gain illégal" dans une autre enquête sur une atteinte aux informations personnelles.
(Rédigé par Pushkala Aripaka à Bangalore et Maggie Fick à Londres, version française Pauline Foret, édité par Kate Entringer)
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